Comparis veut continuer de pouvoir miser sur la publicité
BERNE- Le comparateur en ligne comparis.ch critique le projet de loi sur la surveillance de l'assurance maladie. Dans l'intérêt d'un marché de la concurrence qui fonctionne, il doit être possible à l'avenir aussi pour les caisses-maladie de faire de la publicité pour leurs prestations.
Des économistes ont montré que les prix augmentent lorsque la pression sur le marché baisse. Or la nouvelle loi met en question le système de la concurrence, puisqu'il interdit le démarchage.
Cette disposition permet au gouvernement d'intervenir de manière lourde dans la liberté économique et la garantie de la propriété, toutes deux garanties par la constitution, écrit comparis. Cette disposition doit donc être retirée ou du moins complétée.
En outre, le règlement prévu manque son but qui est de mettre le holà aux provisions trop élevées des courtiers. Ces provisions sont le symptôme et non la cause des problèmes actuels. Si la compensation des risques entre caisses est améliorée, ces excès seront automatiquement évités.
Comparis exploite un service de comparaison des primes qui englobe tous les assureurs. Lorsqu'un assuré envisage un changement de caisse, il peut recourir directement à une offre automatisée pour laquelle les caisses-maladie versent une indemnisation à Comparis.
Si le comparateur critique avec tant de véhémence les restrictions sur le démarchage, il a de bonnes raisons à cela: les autorités fédérales ont considéré les activités de comparis comme celles d'un courtier et elles ont prétendu que la société obtenait des provisions.
ATS : 11.05.2011