Debiopharm finance quatre bourses pour des étudiants de l'EPFL
LAUSANNE - Quatre "bourses d'excellence" sont désormais proposées aux étudiants en chimie, sciences de la vie et microtechnique de l'EPFL. Financées par la société vaudoise Debiopharm, elles ont la particularité d'offrir également un mentorat aux bénéficiaires.
Ces bourses sont d'un montant de 10'000 francs et d'une durée de deux ans, a précisé jeudi le professeur Hubert Girault, doyen de l'Ecole Bachelor et Master de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). "L'aspect mentorat est pour nous encore plus important que le soutien financier. Nous souhaitons développer ce type de bourses", a-t-il expliqué.
Les candidats seront sélectionnés sur la base de leurs notes, mais aussi de leur motivation. Les trois sections concernées représentent 500 étudiants, soit un quart des effectifs de l'EPFL.
Les bourses accordées par des entreprises concernaient jusqu'ici surtout les doctorants. Leur montant est plus important (au moins 50'000 francs par an), et l'entreprise obtient un retour direct car le sujet de la recherche soutenue est en lien avec ses intérêts.
Offre inédite
Debiopharm fait office de pionnier en proposant des bourses à des étudiants en master, souligne Thierry Mauvernay, administrateur délégué du groupe. La société basée à Lausanne offre déjà à tous les étudiants du campus des possibilités de visites et de stages dans ses laboratoires de Lausanne et de Martigny (VS).
Les lauréats des bourses d'excellence bénéficieront d'un soutien particulier de la part de l'entreprise. La liberté académique reste toutefois garantie, souligne le professeur Girault.
Proche de la recherche
Il est important pour Debiopharm d'être proche de la recherche académique, relève Bertrand Ducrey, directeur général de Debiopharm International, une des quatre sociétés du groupe. La présence de l'entreprise sur le campus permet également d'intéresser les étudiants au monde de l'industrie pharmaceutique.
Créé en 1979, le groupe Debiopharm emploie 355 personnes. Il développe des molécules potentiellement intéressantes pour des besoins médicaux. Une fois la substance prête à devenir un médicament, il la vend sous licence à des groupes pharmaceutiques qui en assurent la fabrication et la commercialisation.
ATS, 30 mai 2013