Etude de pharmacie : nouvelle identité pour les sciences pharmaceutiques


GENÈVE - L’Institut des sciences pharmaceutiques de Suisse occidentale (ISPSO), nouveau nom de l’Ecole de pharmacie Genève Lausanne (EPGL), consolide la collaboration entre les universités de Genève (UNIGE) et Lausanne (UNIL) dans le domaine des sciences pharmaceutiques, entérinée par la signature d’une nouvelle convention entre les deux institutions. L’institut souhaite également élargir ses collaborations à d’autres institutions de Suisse occidentale. Unique pôle romand de formation pour les sciences pharmaceutiques, l’ISPSO accueille 590 étudiantes et étudiants suisses et internationaux qui y poursuivent leur cursus universitaire après une première année de bachelor effectuée à Neuchâtel, Lausanne ou Genève. Leur nombre a doublé en dix ans, témoignant de l’attractivité d’une branche ouvrant de nombreuses voies professionnelles.

Parler de sciences pharmaceutiques plutôt que de pharmacie n’est pas un simple changement de nom. «Les domaines de recherche et d’enseignement de l’ISPSO se sont considérablement élargis au cours des dernières années et vont désormais de la découverte de nouveaux principes actifs, d’origine naturelle ou synthétique, aux aspects liés au traitement du patient, en passant par le développement de médicaments», souligne Eric Allémann, président de la Section des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences de l’UNIGE et président de l’ISPSO.


Un regroupement opéré dès 2004

Cette évolution rapide a été rendue possible en Suisse romande par le regroupement à Genève, en 2004, des Sections genevoise et lausannoise de pharmacie au sein de l’EPGL, aujourd’hui rebaptisée ISPSO. La qualité de sa recherche, dont témoigne la présence d’une centaine de doctorants et post-doctorants, est reconnue internationalement. Le QS World University Rankings 2019 l’a classé 27e mondial et au premier rang des institutions francophones dans le domaine des sciences pharmaceutiques.

La nouvelle identité de l’institut est aussi une façon d’accompagner l’évolution d’une formation pensée pour répondre à des besoins nouveaux. Pharmaciennes et pharmaciens sont aujourd’hui des acteurs de premier recours, formés à accomplir des actes, tels que la vaccination, jusque-là réservés au seul corps médical. Le mot «pharmacie» peut donner une vision trop restrictive des domaines d’enseignement et de recherche de l’institut. «Si 60% de ses diplômées et diplômés rejoignent effectivement une officine, ils sont quatre sur dix à emprunter un autre parcours professionnel qui peut les mener dans l’industrie, le monde hospitalier ou le secteur humanitaire», poursuit Eric Allémann.

Elargissement à l’entier de la Suisse occidentale

En remplaçant dans sa nouvelle identité les noms de Genève et Lausanne par une référence à la Suisse occidentale, l’ISPSO affiche clairement sa volonté de tisser des collaborations avec de multiples sites de Suisse occidentale, au-delà de l’UNIGE et de l’UNIL, ou de l’Université de Neuchâtel avec laquelle il collabore déjà activement.

Publié sur Pharmapro.ch le 14 octobre 2019. Communiqué de presse de l'Université de Genève datant du 18 septembre 2019. Source : Université de Genève. Crédit photo : Université de Genève (UNIGE / Jacques Erard)

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