Bristol-Myers Squibb se reprend au 4e trimestre d'une année plombée par le Plavix
 NEW YORK - Le groupe pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb a fait mieux que prévu en 2012. Et ce, grâce à un dernier trimestre dopé par de solides ventes de ses nouveaux traitements contre la leucémie, le mélanome et le diabète.
NEW YORK - Le groupe pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb a fait mieux que prévu en 2012. Et ce, grâce à un dernier trimestre dopé par de solides ventes de ses nouveaux traitements contre la leucémie, le mélanome et le diabète.
Sur l'année écoulée, le laboratoire a vu son bénéfice fondre à 1,96 milliard de dollars (1,8 milliard de francs), contre 3,7 milliards en 2011, selon un communiqué publié jeudi. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action, mesure la plus regardée des marchés, revient à 1,99 dollar, mieux que les 1,96 dollar attendus par les analystes.
Mais c'est le dernier trimestre de l'année qui a surpris. Après être tombé dans le rouge entre juillet et septembre, le laboratoire a renoué avec les chiffres noirs. Son bénéfice par action hors éléments exceptionnels est ressorti à 47 cents, mieux que les 43 cents attendus en moyenne. Le résultat net trimestriel a progressé de 8,5% sur un an à 925 millions de dollars.
"Avec l'approbation d'Eliquis et Forxiga par les autorités et une bonne performance opérationnelle au quatrième trimestre, Bristol-Myers-Squibb a eu un 'finish' solide dans une importante année de transition", s'est félicité Lamberto Andreotti, le directeur général du groupe.
Période post Plavix
 Eliquis, un traitement contre le diabète, est l'un des médicaments en développement sur lesquels mise le laboratoire à l'avenir pour se relancer après la perte de brevets sur des traitements phare comme l'anticoagulant Plavix et le traitement de l'hypertension Avapro.
Eliquis, un traitement contre le diabète, est l'un des médicaments en développement sur lesquels mise le laboratoire à l'avenir pour se relancer après la perte de brevets sur des traitements phare comme l'anticoagulant Plavix et le traitement de l'hypertension Avapro.
M. Andreotti a d'ailleurs souligné que l'année dernière marquait la transition vers une période post Plavix, qui a plombé les ventes du groupe. Le chiffre d'affaires annuel a en effet baissé de 17% sur un an à 17,62 milliards de dollars et celui du trimestre de 23% à 4,19 milliards, restant toutefois légèrement supérieurs à ce qui était espéré (17,56 et 4,12 milliards).
Les ventes du Plavix, plus gros contributeur au chiffre d'affaires en 2011, se sont effondrées en 2012 de 64% à 2,54 milliards de dollars, tandis que celles de l'Avapro ont plongé de 47% à 503 millions. En excluant les deux médicaments, les recettes du laboratoire ont progressé de 15% sur un an et de 13% au quatrième trimestre.
Pour l'année en cours, Bristol-Myers-Squibb prévoit un bénéfice par action entre 1,78 et 1,88 dollar, tandis que les analystes attendent en moyenne 1,83 dollar. Il tablent sur des ventes entre 16,2 et 17,0 milliards, contre 16,61 milliards escomptés.
ATS, 24 janvier 2013
