Lutter contre les maladies grâce au téléphone mobile
 GENEVE - L'UIT et l'OMS ont lancé mercredi, dans le cadre du salon Telecom à Dubaï, une initiative en faveur de la santé sur téléphone mobile pour lutter contre les maladies non transmissibles. L'objectif est à la fois de sauver des vies et de faire baisser les coûts.
GENEVE - L'UIT et l'OMS ont lancé mercredi, dans le cadre du salon Telecom à Dubaï, une initiative en faveur de la santé sur téléphone mobile pour lutter contre les maladies non transmissibles. L'objectif est à la fois de sauver des vies et de faire baisser les coûts.
L'initiative de l'Union internationale des télécommunications (UIT) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelée "m-Health" ("santé sur mobile") vise à utiliser la technologie mobile, en particulier la messagerie et les applications texte, dans la lutte contre les maladies non transmissibles : diabète, cancer, maladies cardiovasculaires ou maladies respiratoires chroniques.
Sur les 57 millions de décès annuels dans le monde, 36 millions sont imputables à ces maladies. L'utilisation du téléphone mobile peut aider à sauver des vies, à lutter contre la maladie et le handicap et à faire baisser les coûts des soins de santé, a expliqué l'UIT dans un communiqué diffusé à Genève.
Prévention
Le secrétaire général de l'UIT Hamadoun Touré a souligné que "les innovations technologiques modifient le contexte de la prévention des maladies et de la lutte contre celles-ci". "L'omniprésence des technologies mobiles, y compris dans beaucoup de pays figurant parmi les moins avancés, offre une chance exceptionnelle d'élargir l'emploi des applications de cybersanté", a-t-il affirmé.
Les deux agences de l'ONU fourniront des conseils reposant sur des données factuelles afin d'encourager leurs partenaires dans le monde, en particulier les pouvoirs publics.
Ils devront mettre en place des interventions en vue de prévenir et de traiter les maladies non transmissibles et les facteurs de risque qu'elles ont en commun: tabagisme, mauvaises habitudes alimentaires, absence d'activité physique et consommation nocive d'alcool.
ATS, 17 octobre 2012
