Galenica augmente ses ventes de 2% en 2013
 BERNE - Galenica poursuit sa croissance, mais modestement. Le groupe diversifié bernois, actif dans le domaine de la santé, a accru son chiffre d'affaires de 2% l'an passé, à 3,359 milliards de francs. Il confirme une progression à deux chiffres de son bénéfice pour l'exercice écoulé et ce pour la dix-huitième année consécutive.
BERNE - Galenica poursuit sa croissance, mais modestement. Le groupe diversifié bernois, actif dans le domaine de la santé, a accru son chiffre d'affaires de 2% l'an passé, à 3,359 milliards de francs. Il confirme une progression à deux chiffres de son bénéfice pour l'exercice écoulé et ce pour la dix-huitième année consécutive.
Cette hausse du profit tient compte des effets non récurrents, tant avant qu'après déduction des intérêts minoritaires, précise mardi l'entreprise qui détaillera ses résultats le 11 mars prochain.
L'exercice écoulé ne s'est pas révélé de tout repos: une forte concurrence et une pression constante sur les prix ont marqué l'année, relève Galenica. Les ventes se révèlent, dans ce contexte, quelque peu inférieures aux attentes des analystes interrogés par l'agence financière AWP, qui tablaient sur un chiffre d'affaires consolidé, compris entre 3,365 et 3,415 millions de francs.
 A la Bourse suisse, le titre reculait de 1,13% à 877 francs, en milieu de matinée. La Banque cantonale de Zurich (BCZ) et J. Safra Sarasin n'ont pas caché leur déception. Tous deux pointent du doigt la pression sur les prix subie par le segment pharmaceutique, qui affiche néanmoins la meilleure rentabilité des diverses affaires du groupe, que la BCZ estime à 80% du résultat d'exploitation (EBIT).
A la Bourse suisse, le titre reculait de 1,13% à 877 francs, en milieu de matinée. La Banque cantonale de Zurich (BCZ) et J. Safra Sarasin n'ont pas caché leur déception. Tous deux pointent du doigt la pression sur les prix subie par le segment pharmaceutique, qui affiche néanmoins la meilleure rentabilité des diverses affaires du groupe, que la BCZ estime à 80% du résultat d'exploitation (EBIT).
Cette division a enregistré une croissance de 4,6% à 662,7 millions de francs. Points forts de ce secteur l'an dernier: l'homologation de l'autorité américaine du médicament (FDA) pour le Velphoro, produit visant à traiter l'hyperphosphatémie chez des patients dialysés, ainsi que celle pour l'Injectafer (connu en Europe sous le nom de Ferinject).
Accélération des ventes de Ferinject
Et les analystes de J. Safra Sarasin de relever, en point positif, l'accélération des ventes de Ferinject, préparation intraveineuse à base de fer. Celles-ci ont bondi de 24,5% au regard de 2012 à 158,2 millions de francs. Une évolution qui permet au titre de conserver intactes ses perspectives de progression à long terme, note la banque.
Le nombre d'unités vendues (100 mg) de ce produit a crû de 37%, avec une croissance qualifiée de "solide" sur les grands marchés que constituent la Grande-Bretagne et l'Irlande (+44%), la France (+23%), l'Espagne (+21%), l'Allemagne (+16%) et la Suisse (+13%).
Les experts d'UBS se sont dits également déçus des secteurs Logistics, Retail et Services qui ne se sont pas non plus montrés à la hauteur.
La division Retail (vente au détail), qui exploite la plus grande chaîne de pharmacies de Suisse - notamment les enseignes Amavita et Sunstore -, affiche pour sa part une hausse de 4,8% à 1,25 milliard. Dans son escarcelle, est tombée l'an passé la Bahnhof Apotheke Zurich, la plus grande pharmacie de Suisse dans laquelle Galenica a acquis une part de 49% et envisage de prendre la majorité.
La firme s'est également emparée en 2013 du soleurois Medifilm, spécialisé dans le conditionnement individualisé des médicaments destinés aux homes, lui permettant d'étendre son offre de services logistiques. Ce secteur, qui comprend la livraison aux pharmacies, aux drogueries et hôpitaux, a augmenté ses revenus de 0,8% à 2,12 milliards de francs.
A contrario, la division marginale Healthcare Information (logiciels et bases de données pharmaceutiques) subit un repli de 15,5% à 39,8 millions de francs. Les "autres produits d'exploitation" accusent une perte de 707 millions, creusée de 4,3% au regard de 2013.
ATS, 21 janvier 2014
