La fréquence des caries chez les enfants dépend des familles


BALE - Les caries sont une affaire familiale en grande partie. Les frères et soeurs cadets courent un risque décuplé lorsque l'enfant aîné a déjà eu des caries. Ce risque est d'autant plus grand lorsque l'écart d'âge est petit. Une étude bâloise le révèle. Elle permet de mettre en oeuvre des mesures de prévention ciblées.

L'étude de l'Université de Bâle et du Centre universitaire bâlois de médecine dentaire se base sur les données du contrôle dentaire annuel de 6738 frères et soeurs issus de 3089 familles domiciliées à Bâle-Ville. Elle a été publiée dans la revue spécialisée "Clinical Oral Investigations", indique mardi l'Université de Bâle.

Dans l'ensemble, près d'un enfant sur cinq était atteint de caries. Ceux dont l'aîné de la fratrie avait déjà eu des caries présentaient une probabilité 3,7 fois plus grande d'en avoir eux aussi. Chez eux, les cas de caries actives à traiter d'urgence étaient 3,5 fois plus nombreux que chez les autres enfants.

Selon l'étude, les élèves de nationalité suisse sont plus rarement touchés par des problèmes de caries que les enfants issus de l'immigration. Le niveau social et le lieu de domicile jouent également un rôle. Selon les quartiers, la part d'enfants concernés varie d'un quart à deux tiers. Et pour les caries actives, il varie de 10% à 29%.

A travers le constat de ces différences, les chercheurs peuvent élaborer des mesures de prévention ciblées pour les familles concernées. Leur but est de permettre, le plus possible, aux enfants et aux adolescents de vivre sans caries, explique la dentiste et directrice de l'étude Andreina Grieshaber, citée dans le communiqué.

Le 21 septembre 2021. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

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