Le conflit au sein du groupe Genolier pas complètement éteint
GENEVE - Le conflit au sein de Genolier Swiss Medical Network (GSMN) ne paraît pas totalement réglé. Actionnaire et membre du conseil d'administration, Michael Schroeder fait l'objet de revendications financières de la part du groupe de clinique privées vaudois.
La procédure est en cours malgré la conclusion d'un "contrat de paix" le 20 octobre dernier, a indiqué lundi à l'ATS Andreas Bantel, porte-parole de Michael Schroeder. L'accord, signé dans la foulée de la réconciliation survenue en septembre dernier, après le conflit interne ayant duré tout l'été, visait à revenir au calme.
Le contrat de paix a été conclu entre le patron de GSMN (Genolier) et actionnaire principal, Antoine Hubert, et Michael Schroeder. Il stipulait que chaque partie s'engage à renoncer "catégoriquement à toute plainte pénale ou civile". Dans un communiqué, Michael Schroeder dit avoir respecté cette "obligation de paix".
Dans l'intérêt de Genolier
C'est pourquoi il rejette les revendications financières déposées à posteriori contre lui et "deux autres membres d'organes de la société". La démarche de Michael Schroeder consiste à éviter "des années de procédures judiciaires coûteuses", dans l'intérêt du groupe de cliniques vaudois.
Selon le communiqué, Genolier a entamé une procédure judiciaire le 20 décembre dernier contre non seulement Michael Schroeder, mais aussi Hans-Reinhard Zerkowski, vice-président du conseil d'administration, et François Brot, ancien directeur général.
Le feuilleton Genolier s'est déroulé entre juin et septembre de l'an passé. Il a commencé par une assemblée générale houleuse au terme de laquelle le président du conseil d'administration Raymond Loretan et Antoine Hubert ont été débarqué du groupe. Après de multiples rebondissements, tous deux ont réintégré leurs positions.
Michael Schroeder et Hans-Reinhard Zerkowski ont occupé à eux seuls le conseil d'administration durant la période de conflit
ouvert.
Genolier n'était pas immédiatement joignable pour une réaction.
Source : ATS 17.01.2011