Taux de suspicion deux fois plus élevé que le seuil épidémique
 BERNE - Le taux de suspicion de grippe continue de grimper en Suisse depuis le début de l'année. Avec en moyenne 140 consultations dues à une affection grippale pour 100'000 habitants durant la 2e semaine de 2013, le seuil épidémique fixé à 69 consultations a plus que doublé, indique mercredi l'OFSP sur son site Internet.
BERNE - Le taux de suspicion de grippe continue de grimper en Suisse depuis le début de l'année. Avec en moyenne 140 consultations dues à une affection grippale pour 100'000 habitants durant la 2e semaine de 2013, le seuil épidémique fixé à 69 consultations a plus que doublé, indique mercredi l'OFSP sur son site Internet.
La semaine dernière, l'incidence était de 96 consultations, soit déjà plus du double de la précédente (45), qui était encore au-dessous du seuil épidémique national. Le virus continue de se répandre dans toutes les classes d'âge, sauf celles des 65 ans et plus. Les plus touchés sont les enfants de 5 à 14 ans.
Le Tessin et les Grisons restent les cantons les plus concernés. L'incidence y a passé de 296 à 326 consultations pour 100'000 habitants en une semaine, note l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Encore "sporadique à répandue" en Suisse romande la semaine dernière, l'activité grippale y est aujourd'hui considérée comme "répandue à ascendante". Dans les cantons alémaniques du Nord du pays, elle a tendance à reculer, contrairement à partout ailleurs.
Le virus se propagera encore
D'après Virginie Masserey, responsable de la section vaccination à l'OFSP, la grippe va continuer de se propager dans les semaines à venir. On est encore loin des pics des deux années précédentes. Il n'est pas trop tard pour se faire vacciner : l'organisme est prêt à affronter la maladie dès une à deux semaines après la piqûre.
Les stocks de vaccins devraient en outre être suffisants, assurait l'OFSP la semaine dernière. En octobre dernier, des craintes avaient surgi avec l'interdiction de vente de certains traitements de Novartis, ordonnée par Swissmedic en raison de soupçons de contamination. L'alerte a toutefois pu être levée après des analyses.
ATS, 16 janvier 2013
